Journée mondiale du diabète : les Belges ont une connaissance lacunaire du diabète

9 Belges sur 10 considèrent le diabète comme une maladie grave, mais 4 sur 10 n'en connaissent pas les symptômes

Le 14 novembre, on célèbre la Journée mondiale du diabète, une maladie qui affecte le quotidien d’environ un dixième des Belges. Ce chiffre augmente progressivement depuis des années, mais la maladie reste pourtant fortement méconnue. Afin de sensibiliser la population, Dexcom, fabricant de systèmes de mesure continue du glucose, a sondé les connaissances des Belges en la matière. Il en ressort que la grande majorité (87 %) considère le diabète comme une maladie grave, mais également que nous ne savons pas bien ce que cela implique : nous obtenons 4/10 pour les connaissances de base et même pas 3/10 pour ce qui est des types de diabète. Améliorer ces connaissances serait bien entendu la première étape dans la lutte contre la progression du diabète.

À l'occasion de la Journée mondiale du diabète, Dexcom a interrogé 1 000 Belges* sur leurs connaissances et expériences en matière de diabète, ce qui a mené à quelques conclusions frappantes :

  • 87 % des Belges considèrent le diabète comme une maladie grave, avec des répercussions importantes sur le quotidien de ceux qui en souffrent (7,6/10).
  • Bien que l'on prenne le diabète très au sérieux, les connaissances à ce sujet sont très limitées avec un score global de 4,1 sur 10 et près de 4 Belges sur 10 qui affirment ne pas bien savoir en quoi la maladie consiste et en ignorer les symptômes.
  • À l'heure actuelle, l'une des principales idées reçues est que l'on attrape du diabète (de type 2) en mangeant trop de sucre : la moitié des Belges (52%) pensent à tort que c'est le cas.

Une maladie reconnue, mais méconnue

Les Belges sont convaincus que le diabète a de lourdes répercussions : 8 sur 10 (79,6 %) estiment ainsi qu'il constitue « un problème de société important », seuls 8,7 % ne sont pas de cet avis. Le diabète est également considéré par 87 % des Belges comme étant une maladie grave, qui a un impact important sur la vie quotidienne. Les Belges attribuent ainsi en moyenne la note de 7,6 sur 10 afin d'exprimer la gravité de cette maladie pour les patients. Les trois raisons principales à cela sont qu'elle limite la liberté, qu'il faut en tenir compte en permanence et qu'elle engendre d'autres problèmes de santé. Une minorité de 9,7 % estime que son impact est moindre (0-5 sur 10). Ils pensent cela parce qu'il existe actuellement de très bonnes solutions permettant de gérer le diabète et qu'en adoptant un mode de vie sain, il est possible d'en limiter les symptômes.

Le professeur Pieter Gillard, endocrinologue à l'UZ Leuven, déclare : "Le diabète est en effet une maladie grave, car la personne qui en est atteinte le reste de sa vie et son impact sur la santé générale peut être considérable. Pourtant, l'impact sur la vie quotidienne des gens varie beaucoup d'une personne à l'autre, selon qu'ils parviennent ou non à contrôler la maladie et ses effets."

Connaissances lacunaires et idées reçues

En Belgique, quelque 750 000 personnes sont traitées pour le diabète, soit bien plus que ne le pensent la plupart des gens. Seuls 7,6 % donnent le bon chiffre, tandis que 41 % en donnent un plus bas et 16,8 % un plus élevé.

Les Belges obtiennent en moyenne un score de 4,1 sur 10 à des questions de base générales. ​ 37 % admettent dès lors ne pas bien savoir en quoi consiste le diabète. Lorsqu'on leur demande s'ils connaissent les symptômes du diabète, 56 % répondent par l'affirmative, tandis que 37 % ne peuvent en citer aucun. En ce qui concerne les types de diabète, 49,5 % affirment les connaître, ce qui n'est pas le cas de 44 %.

Le diabète a dès lors l'inconvénient d'être encore plus complexe en raison des différents types qui existent, ce qui constitue clairement un problème pour les Belges. Plus de trois quarts d'entre eux (76,7 %) admettent ne pas (bien) connaître la différence, contre 23,3 % qui affirment le contraire. 13,7 % n'ont encore jamais entendu parler des deux types. Si on les interroge davantage sur les caractéristiques ou les causes des deux types de diabète, la note moyenne baisse à 2,9 sur 10.

Prof Dr Gillard : "Le diabète se présente en effet sous la forme de différents types, dont les plus fréquents sont le diabète de type 1 et le diabète de type 2, en plus de nombreuses autres formes moins fréquentes comme, par exemple, le diabète pendant la grossesse. C'est pourquoi, dans notre sensibilisation, une grande attention est accordée à ces différences. C'est très important car, après tout, chaque type a son approche et ses besoins spécifiques."

De nombreuses idées reçues circulent encore à propos du diabète. 27,3 % pensent ainsi que le diabète est lié à une glycémie trop basse (37,7 % savent que ce n'est pas le cas). Plus de la moitié (52,1 %) pense que les gens qui mangent beaucoup de sucre ont plus de risques d'attraper du diabète et seuls 27,3 % savent que c'est faux. Par ailleurs, près de la moitié (48,8 %) ne sait pas que les diabétiques doivent avoir un permis de conduire adapté : seuls 16,5 % sont au courant. ​ 22,7 % savent que le diabète touche davantage les hommes que les femmes, tandis que 21 % pensent le contraire.

Le diabète selon les Belges

Lorsqu'on interroge les Belges sur les symptômes, les traitements et les causes du diabète de type 2, on obtient les tops 3 suivants :

Perception des symptômes

Perception des traitements

Perception des causes du diabète de type 2**

soif excessive (52,4 %)

injection d'insuline (75,8 %)

obésité (54,6 %)

fatigue (48 %)

alimentation saine (63,9 %)

consommation abusive de sucre (41,7 %)

problèmes de vue (40,2 %)

activité physique (46,9 %)

manque d'activité physique (38,8 %)

 

Prof. Dr Gillard : "Les symptômes qui, selon les Belges, sont associés au diabète correspondent aux symptômes que nous observons effectivement lors d'un diagnostic. L'amincissement est un autre symptôme important. Mais ce qui est très important, c'est que le diabète de type 2 est diagnostiqué dans la moitié des cas sans symptômes, donc plutôt lors d'une prise de sang de routine ou, malheureusement, souvent lorsque les personnes sont confrontées à une complication de la maladie comme un infarctus du myocarde ou du cerveau ou une blessure au pied qui cicatrise mal. 

Le traitement du diabète de type 2 consiste essentiellement à modifier le régime alimentaire et le mode de vie, à faire de l'exercice et souvent à prendre des médicaments. Le diabète de type 2 est lié à l'obésité et à des habitudes alimentaires malsaines. Il est toutefois important de noter que la prédisposition génétique joue également un rôle important. Cette prédisposition génétique peut parfois être si importante que même des personnes ayant des habitudes alimentaires et de vie très saines peuvent développer un diabète de type 2."

Pour terminer, 73 % affirment qu'il y a actuellement plus de personnes diabétiques en Belgique qu'il y a 20 ans, 8,4 % pensent qu'il y en a autant et seulement 3,7 % pensent qu'il y en a moins. Parmi les raisons principales, nous citons l'augmentation du surpoids parmi la population (69,7 %), un mode de vie malsain (66,5 %), un meilleur dépistage par rapport à avant (52,0 %) et une existence sédentaire (50,2 %). Plus d'un tiers considère le diabète comme étant une maladie liée au mode de vie (36,0 %).

Prof Dr Gillard : "Le diabète est un problème de santé fréquent et important. Cependant, nous pouvons prévenir de nombreux problèmes causés par la maladie si nous la diagnostiquons à temps. C'est le cas pour les deux formes de diabète. Par conséquent, des efforts sont nécessaires pour partager la connaissance sur le risque de diabète, les symptômes, etc. avec la population générale. "

#seediabetes − une image claire

Afin d'accroître la visibilité du diabète, Dexcom s'est associé au célèbre tatoueur Sven Rayen de Studio Palermo qui a créé un dessin spécial pour l'adhésif du système de mesure continue du glucose Dexcom ONE1 qui permet de fixer le capteur sur la peau. L'objectif ? Créer davantage de visibilité pour le diabète et offrir aux diabétiques une plateforme unique où partager leurs expériences au moyen du hashtag #seediabetes.

 

* Enquête en ligne menée auprès de 1 000 Belges par le bureau d'études iVOX

** Parmi les Belges qui ont indiqué avoir déjà entendu parler du diabète de type 2

 

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À propos de Dexcom

DexCom, Inc. permet aux gens de surveiller leur diabète en temps réel grâce à des systèmes innovants de surveillance continue du glucose (CGM). Basé à San Diego, en Californie, et disposant de bureaux en Europe, Dexcom s'est imposé comme un leader dans le domaine de la technologie de traitement du diabète. En écoutant les besoins des utilisateurs, des soignants et des prestataires de soins, Dexcom simplifie et améliore la gestion du diabète dans le monde entier. Pour plus d'informations sur le CGM Dexcom, visitez le site www.dexcom.com.

 

1 Si vos alertes glycémiques et les valeurs fournies par le Dexcom ONE ne correspondent pas aux symptômes ou aux attentes, vous devez utiliser un lecteur de glycémie pour prendre des décisions thérapeutiques.

Système de mesure continue du glucose
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Els Bruyninckx

Co-founder & Partner, Wyngs

 

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